Pour cette nouvelle année 2012, j’ai décidé d’écrire des textes quotidiens (selon l’inspiration…) concernant cette fin du monde qui approcherait !
Je mettrais les pensées de personnes qui observeront la vie, le monde en 2012 jusqu’à cette date fatidique…pour se rende compte chaque jour si vraiment le monde change ou si c’est nous qui changeons notre façon de vivre !
Comme un journal de bord en quelque sorte…..
Le 6 Janvier 2012
La jeune femme sortait de chez elle, pour gagner son nouveau poste de travail. Elle avait vu aux informations que des vents allaient être forts dans la région. Mais en mettant le nez dehors, elle comprenait ce que 100 km voulait dire….elle soupira, en maugréant contre ce sale temps !
Mais à quoi bon cela servait-il ? Il n’y avait que le temps que l’homme n’arrivait pas à contrôler ! Quand y arriveront-ils ? Se demanda-t-elle alors qu’elle devait traverser le pont pour traverser la Seine. Elle avait hésité à prendre le métro. Mais bien souvent elle prenait moins de temps de traverser à pieds que par ces machines infernales. Sans compter qu’il y avait toujours un monde fou. Elle revint à la réalité lorsqu’elle reçut le vent de plein fouet. Ses cheveux longs, dont elle avait mis du temps à démêler ce matin même, voletaient dans tous les sens. Elle grimaça, car elle arriverait à son travail, avec les cheveux en l’air, pire que lorsqu’elle se réveillait le matin ! Pourquoi n’avait-elle pas prit le métro ? Se demanda-t-elle tout en observant autour d’elle, les papiers qui s’envolaient, les oiseaux dans le ciel qui avait du mal à avancer tant le vent jouait à être le plus fort.
Elle remarqua alors que des nuages noirs s’amoncelaient Cela n’augurait rien de bon, songea-t-elle alors qu’une goutte s’écrasa sur un verre de lunette. Elle arqua les yeux, en commençant à préparer son parapluie. Elle hésitait, à quoi bon ouvrir son parapluie avec ce vent ? Se demanda-t-elle en remarquant les nombreux parapluies abandonnés dans la poubelle par leurs propriétaires. Certainement cassés par ce vent, qui lui glaçait les os. Elle avait pourtant prévu le coup, pull, et imperméable au cas où il pleuvrait. D’ailleurs, les gouttes se multipliaient, et sur ses lunettes cela devenait impossible. Bientôt elle ne verrait plus rien. La jeune femme, pressa le pas pour atteindre la fin du pont. Quand elle arriva au bout en soupirant, elle se décida en appuyant sur l’ouverture de son parapluie. Quelle erreur ! Une rafale de vent arriva à ce moment, et retourna le parapluie dont les baleines se cassèrent en morceau. Elle ragea contre ce mauvais temps qui voulait lui pourrir sa journée. Elle balança alors de colère son parapluie cassé dans une poubelle, où il en rejoignit d’autres, tout aussi mal en point.
Quelques minutes après, quand elle arriva à son travail toute dégoulinante, sa collègue écarquilla les yeux.
-Mon dieu ! Tu n’as pas été ratée ! S’exclama-t-elle alors en restant à l’observer, retirée son imperméable…
-Quel sale temps ! S’exclama-t-elle de rage en hésitant de trop bouger pour éviter de mettre de l’eau partout.
-Attends, je crois que nous avons une serviette quelque part ! fit sa collègue en disparaissant derrière une porte.
La jeune femme ne bougeait toujours pas, elle grelottait de froid.
-J’ai fait chauffer le café pour te réchauffer….l’année commence bien. Je crois que c’est le début de la fin, fit la femme en revenant avec une serviette, que sa collègue prit pour se frictionner les cheveux !! Elle allait devoir se recoiffer avant de regagner son poste. Elle ferma les yeux, en espérant que cela n’allait pas durer, et si vraiment il y avait cette fin du monde, elle se demandait alors ce qui les attendait vraiment. Car déjà la Terre se déchainait.
